

La lutte mongole est, avec l'équitation et le tir à l'arc, un des trois sports nobles de mon pays, la Mongolie, et est pratiqué lors des Naadam ; le plus connu étant celui d'Oulan-Bator, capitale du pays.
La lutte mongole n'est pas une simple foire d'empoigne et respecte des règles strictes. Elle possède aussi une dimension spirituelle témoignée par la Danse de l'Aigle.
Je vous propose une découverte succincte de ce Noble Combat.


Présente en République de Mongolie comme en Mongolie Intérieure sous domination chinoise, passion des Mongols, la lutte, Bukh en langue mongole, est un des arts martiaux traditionnels de la Mongolie.
Fierté de ce peuple, elle est aussi un pilier soutenant son identité et sa mémoire collective.
Au delà de la compétition physique, la lutte mongole possède aussi une dimension spirituelle, trop souvent méconnue.
Les règles diffèrent sensiblement si vous assistez à une compétition en République de Mongolie ou en Mongolie Intérieure. Dans toutes les formes de lutte mongole, chaque protagoniste essaye de faire choir son adversaire en le déséquilibrant.
⤇ En République de Mongolie:
Les règles Khalkhs sont appliquées. Tout lutteur qui touche le sol du coude, du genou ou tombe sur le dos perd le match. Les lutteurs sont autorisés à attraper les jambes ou les cuisses de leur adversaire pour le déséquilibrer. Une main au sol n'est pas disqualifiante.
⤇ En Mongolie Intérieure
Toute partie du corps, autre que les pieds, touchant le sol voit la défaite du lutteur concerné. Les prises de jambe sont interdites.
⤇ Règles communes
L'aire de lutte est sélectionnée ou aménagée pour ne pas blesser les lutteurs dans leurs chutes. Une zone herbeuse ou non, au sol souple est idéale. Un drapeau mongol est toujours fixé sur l'aire. Les lutteurs effectuent leur danse de l'aigle autour du drapeau et rappellent ainsi leur attachement aux valeurs de la Mongolie.




